
BILAN DE LA SAISON 2013-2014 DE LAURENT BERMON
BILAN DE LA SAISON 2013-2014 DE GUILLAUME BESNARD
BILAN DE LA SAISON 2013-2014 DE STEPHANE GIORDAENGO
BILAN DE LA SAISON DE CEDRIC GILLES
J'ai commencé la saison avec une très rigoureuse préparation pour le marathon de Berlin (29 septembre 2013), ça a payé car j'ai terminé 242ème en 2h42' et qualifié pour le championnat de France de marathon 2014.
A la suite de ce marathon, j'ai pris 3 semaines de repos, sans courir, ce fut difficile de récupérer mon niveau. Je l'ai remarqué lors de ma première compétition après le marathon, c'était la course du campanin à Menton où je termine 6ème au général (1er sénior).
Ensuite, s'enchaîne les entraînements avec Laurent BERMON, au début c'était bien mais peu à peu ce fut très difficile pour moi de le suivre et de garder une régularité aux séances. Cela à cause de plusieurs problèmes personnels, je n'arrivais plus à prendre du plaisir, les séances devenaient une torture et de plus en plus douloureuses musculairement. Pendant cette période, j'ai quand-même participé à quelques compétitions et réalisé des temps honorables.
Mais voilà, lors du trail de Moulinet le 13 avril 2014 , mes problèmes n'étaient toujours pas réglés, j'ai forcé pour garder la tête de la course et au bout de 10km, j'ai ressenti une vive douleur à la voûte plantaire qui m'a contraint à abandonner. Après examen, j'ai eu une aponévrosite plantaire. Si la tête ne va pas, le reste non plus, ça m'apprendra à forcer au lieu de me reposer !
Conséquence, arrêt de la course à pied pendant 3 mois, séances de kiné et d'onde de choc.
Afin de garder une activité sportive, j'ai pratiquer le vélo de route et j'y ai découvert un sport exceptionnel (surtout pour monter les cols), non traumatisant (pas autant que la course à pied) et un moyen de se rendre à des endroits improbables en peu de temps.
J'ai commencé à recourir en faisant des petits footing vers le 15 juillet, puis le 27 juillet j'ai participé (à la dernière minute) à la course de l'ascension de la Bonette (27km avec +1600m de dénivelé), je termine, avec surprise, 5ème au général en 2h17. Tout au long de la course, j'ai eu dû mal à réaliser que j'étais particulièrement facile pour grimper.
Pour terminer ma saison, j'ai participé le 9 août à l'ascension du col de Braus (9km +560m de dénivelé), aimant les ascensions, j'avais envie de bien faire. C'est chose faite, je termine 2ème à 11 secondes du premier (un de meilleur traileur de la région).
Maintenant place aux vacances !
Réaction de Cédric aprés la Bonette :
" Depuis que je pratique la course à pied, j'entends parler de l'ascension de la Bonette comme l'une des plus belles courses de la région mais aussi l'une des plus difficile. Cela fait 2 saisons que je n'ai pas eu l'occasion d'y participer et cette saison manquant d'entraînement à cause de ma blessure, j'avais décidé de la faire mais en vélo. Sauf que quelques jours avant, la météo n'était pas idéal. Alors un ami m'a proposé de l'accompagner un bout de chemin. Je me suis dit pourquoi pas, ma blessure est pratiquement guérie et puis je m'arrêterai si un signe de douleur se présente. Le jour de la course, 10 minutes avant le départ, je retrouve mon ami et il me dit, par devant, fait toi plaisir en faisant attention à ne pas trop forcer la 1ère partie. Je suis parti avec un groupe de 10 coureurs autour de la 20ème place, au bout de 5km comme je me sentais bien j'ai attaqué la montée en accélérant petit à petit, en laissant le groupe qui était avec moi. J'ai gardé le même rythme jusqu'à la fin en rattrapant plus d'une dizaine de coureurs. J'avais dû mal à réaliser que j'étais capable de monter à ce rythme et ce pendant plus 20km, mais je pense que la sensation de ne pas ressentir de douleur à ma blessure m'a mis énormément en confiance. Je termine le dernier kilomètre en croisant un ami qui a été surpris de me voir aussi tôt et aussi facile à l'arrivée, résultat je finis 5ème au général en 2h17 pour ma première Bonette. "
Réaction de Laurent aprés les 10 km de Contes :
" Cette course, j'y tiens particuliérement, il y a toujours un beau plateau de coureurs, une organisation parfaite, un super repas, tout est fait pour passer un bon moment avec des gens passionés comme la famille ORLANDI ou le président Michel Lopez qui se mettent en quatre pour accueillir les coureurs dans les meilleures conditions !
Coté course, je me suis fait plaisir avec un beau duel avec Moez sous des trombes d'eau qui a tourné cette fois à mon avantage !
Jétais venu cette année pour passer sous les 37', je reviendrai l'année prochaine pour passer sous les 36', l'objectif est lointain, certe, mais comme le Dit un certain Monsieur Gauthier, au moins tu avances pour quelque chose"



Premier champion départemental de Trail du 06
devant son coéquipier Guillaume Besnard !



19 juin 2014
Le team s'enrichit d'un nouveau membre ! La nouvelle recrue, Guillaume Besnard, nous parle de lui et de course à pied au travers d'une interview :
Quand et comment as-tu débuté en running ? Et comment es-tu arrivé au trail ?
J’ai commencé l’athlétisme à l’âge de 7 ans, jusqu’à 14 ans, en faisant les cross et les « triathlons » sur piste (une course, un saut, un lancer), puis j’ai arrêté pendant plus de 15 ans car la course sur route ne m’intéressait pas. Quand je suis arrivé à Breil-sur-Roya, un ami m’a proposé de l’accompagner pour courir en montagne et j’ai retrouvé le plaisir de la course à pied.
Quel est ton meilleur souvenir de course à pied (course, rencontre, victoire, ...) ?
Une image me vient tout de suite à l’esprit. C’était lors de la 3ème étape du Volcano Trail 2011 sur l’île du Stromboli. Marco Zanchi, grand coureur italien, avait pris un peu d’avance sur un trio dont je faisais partie. Arrivé au sommet, oubliant le temps et le classement, il nous a attendus pour qu’on fasse tous les quatre une photo devant les cratères. Et il est reparti en se jetant comme un enfant dans la descente dans le sable volcanique. Le résumé de ce que représente pour moi le trail, c’est-à-dire évoluer dans un cadre naturel exceptionnel avec un esprit de partage et de plaisir.
As-tu un objectif ? Quel est ton rêve (de course à pied) ?
Je cherche avant tout à me faire plaisir, donner le maximum sur de beaux parcours est déjà en soit une récompense. Je n’ai pas de rêve à proprement parler, en tout cas pas en termes de résultats, seulement l’envie de faire de belles épreuves, surtout en montagne ou dans des lieux réputés (comme j’ai eu la chance de le faire sur les volcans siciliens ou la Côte Amalfitaine). Depuis que j’ai essayé, les courses par étapes m’attirent beaucoup comme par exemple en Sardaigne ou en Islande et s’il faut vraiment citer un rêve ce serait l’Himalaya.
Selon toi, quelles sont les qualités nécessaires pour être un bon traileur ?
Avec la hausse du niveau en trail suite à l’engouement pour la discipline, un traileur doit maintenant être complet. Il faut pouvoir aller vite sur les parties roulantes tout en étant résistant en montées mais également avoir des qualités techniques et visuelles en descente (indispensables aujourd’hui pour espérer faire un résultat, en tout cas pour ce que j’appelle – sans vouloir créer de débat – les « vrais » trails, ceux ou les seules qualités physiques ne suffisent pas). Ce qui veut dire que le travail doit être varié à l’entrainement avec du fractionné sur plat et en côtes, du seuil, du fartlek, du « cassage » de fibres en descente, … Pas de quoi s’ennuyer ! Mais avant tout il faut aimer la nature, la montagne (là où le trail trouve ses lettres de noblesse) en ayant un esprit de communion avec l’environnement qui nous entoure et les autres participants.
Quels sont tes loisirs (hors running) ?
La montagne est un terrain de jeu extraordinaire, pas seulement en courant : randonnées, ski, ski de rando, alpinisme, un peu d’escalade (mais à un faible niveau !), vélo (vive les cols sans voitures !), … Aimant les belles images je fais de la photo depuis que je suis jeune (c’est-à-dire avant l’arrivée du numérique ;-) ). Et bien sûr j’essaie de partager le maximum de choses avec ma femme et les enfants (qui heureusement ont un côté aventurier).
Qu’est ce qui t’as motivé à intégrer le Team Akammak Running ?
Je connais bien Stéphane, Laurent et Cédric. Après avoir souvent bataillé avec le premier sur les trails, j’ai fait plus récemment connaissance avec Laurent et Cédric lorsqu’ils se sont essayés au trail ou moi à la route. J’apprécie leur esprit d’équipe, le dynamisme de l’association avec l’actualité des coureurs, le lien avec les partenaires ainsi que la proximité avec Laurent et Cédric pour des entrainements communs.

